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Venturi VBB-3, la jamais contente moderne

  • Photo du rédacteur: Arthur Legrand
    Arthur Legrand
  • 6 janv. 2023
  • 3 min de lecture

Si Venturi il y a quelques années est entrée dans le monde de la légende de l'automobile, c'est bien pour la 400 GT, malheureusement la marque n’aura pas vécu bien longtemps et mettra la clé sous la porte en 2000. Mais il y a quelques années, cette marque est réapparue sous une forme bien différente.

C’est dans les années 80 que né Venturi, une petite marque automobile fondée par quatre anciens salariés de la société Heuliez qui souhaitaient se lancer dans la fabrication d’automobiles sur mesure.

Et cette aventure fonctionne, car plusieurs modèles font parler d'eux comme la 400 GT surnommée la “F40 Française” dû à son design assez similaire. La sportive sera assemblée à 15 exemplaires et particularité, il était possible de commander une boîte manuelle ou bien chose rare une boîte à crabot.

Malheureusement, en 2000, l'aventure se termine pour les quatre amis et Venturi sombre dans l’oubli collectif.

C’était sans compter sur l’arrivée quelques mois plus tard d’un nouvel espoir, Gildo Pallanca Pastor, homme d'affaires monégasque et passionné d’automobile, rachète alors la marque dans le but de la faire renaître. Mais ce sera sous l’auspice de la fée électricité.

La 400 GT notre "petite F40"






Crédit photo : Autonews


Désormais, Venturi ne fabriquera que des véhicules électriques et cela commence en 2004 avec la présentation de la Fétish, une petite sportive de luxe limitée à 10 exemplaires, mais aux performances accrues (un 0 à 100km/h en moins de quatre secondes).

Ensuite, la marque équipe une citröen Berlingo d’un moteur électrique et le fait rallier Shanghaï à Paris, démontrant la fiabilité de leur matériel et répondant à l’appel d’offre de la poste qui recherchait des véhicules électriques pour la tournée des facteurs.

Enfin, en 2010, le projet qui fait aujourd’hui la renommée de la marque voit le jour.


Venturi Fétish






Crédit photo : Venturi


Car c’est en 2010 que Venturi part à la conquête des records de vitesse avec en premier lieu la VBB-2.5 qui pointera à une vitesse de 495 km/h.

Mais c’est en 2019 que la marque revient plus forte, en association avec l’université de l’Ohio, Venturi développe la VBB-3.

Effilée tel une mine de crayon, équipée de 2 moteurs électriques développant 3000 chevaux grâce à des batteries produisant 2 mégawatts de puissance, la VBB-3 bat alors l’ancien record détenu par sa petite sœur et atteint les 549 km/h sur le lac salé de Bonneville, terre de records.

De plus, elle sera prise à une vitesse maximale non homologuée de 576 km/h.

La Venturi VBB-3 est ainsi surnommée la Venturi Buckeye Bullet, (jamais contente en français), rendant hommage à la première voiture dépassant les 100 km/h, portant ce nom.










La maquette de VBB-3 ici présente à Compiègne lors de l'exposition "vitesse" qui se déroulait au sein du château.











Mais pour Venturi, l’histoire ne s’arrête par là, après cet exploit de 2019, la marque compte bien viser plus haut en allant chercher la barre mythique des 400 miles à l’heure, soit 644 km/h. Barre fatidique où la vision se rétrécit et où les voitures atteignent leurs limites.








Le cadre est sublime est permet de sublimer cette voiture au look si improbable













C’est donc au final une belle renaissance pour une marque qui, il y a désormais 20 ans, marquait déjà le monde de l’automobile en créant une sportive française aux caractéristiques accrues et qui aujourd’hui développe la voiture électrique la plus rapide du monde.



Arthur Legrand

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